Les Jeux sociaux, un nouvel investissement

Présentation des jeux sociaux
Les jeux sociaux, ou « social games », sont des jeux en ligne intégrant une dimension communautaire (multi-joueurs). Ces jeux permettent sur des plateformes de type facebook ou aussi sur l’iphone, de jouer avec des amis en leur laçant des défis. Le succès de ces jeux est accru par le fait qu’ils sont pour la plupart jouables en mode asynchrone. Vous ainsi jouez une partie et attendre la réponse de vos adversaires (vos amis).

Un potentiel de croissance énorme
Les jeux sociaux révèlent un potentiel de croissance énorme ainsi qu'une croissance fulgurante !
Le phénomène se développe partout dans le monde, et la France ne fait pas exception. Selon une étude menée Lightspeed Research et Trendstream, 23% des internautes français en sont férus. Ce qui place la France au deuxième rang des pays européens les plus accro a ces jeux , juste derrière le Royaume-Uni.
Sur des réseaux sociaux comme facebook ou MySpace, ces jeux bénéficient d’une très forte audience. Les couts de développement sont relativement peu élevés et les revenus générés grâce aux micro-transactions de biens et services virtuels sont très élevés.

Le modèle économique des jeux sociaux
La publicité représente environ 20% du chiffre d’affaire. Les 80% restant viennent de micro-transaction. C’est le principe du Free to Play. Même si les jeux sociaux sont gratuits, ils proposent l’achat de crédits ou d’objets virtuels. Ces transactions à faible montant associées à un important volume, permettent à certaines sociétés spécialisées de se faire des fortunes. Les leaders s’appellent Zynga, SGN ou PlayFish et ils gagnent beaucoup d’argent. Un jeu comme Warbook pouvait générer plus de 100.000 $ de revenus mensuels.

Le marché des biens virtuels à doublé cette année
Aux Etats-Unis, premier marché pour les jeux sociaux, le chiffre d'affaires de l'industrie est attendu à 1,6 milliard de dollars pour 2010 selon ThinkEquity, ce qui représenterait une croissance de presque 100% sur un an. En Europe, le secteur pèserait 500 millions d'euros. Le modèle économique repose essentiellement sur les "biens virtuels", des éléments achetés quelques euros par les joueurs pour améliorer leur expérience ou leurs performances dans le jeu (meubles, armes, engrais ou graines pour sa ferme, bonus d'endurance pour son cheval...)